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La Fille du Fond de la Classe

31 janvier 2006

Bribes de Paranoïa...

Il est partout; là, là, oui là!

Paranoïa. Bon sang, est-ce que je suis devenue folle ?! En tout cas, Lui me rend folle.

*  *  *  *  *

Perfection. Concept inventé pour donner un but à l'être humain moyen de ce monde et bonne conscience aux fainéants. C’est l’inatteignable. Ça n’existe pas! Il faut que je me rentre ça dans le crâne!

Et puis, qui il est Lui pour juger de « ma perfection »? Même Dieu, s’il existe, n’a rien à dire de cela. Qu’il envoie ses miracles ou ses châtiments, je serai ce que j’entends être.

*  *  *  *  *

Paranoïa. Tout en revient à ça.

Les Hommes (avec un grand « H »; oui vous messieurs!) sont-ils ainsi tous des batteurs d’enfants, des voleurs de dignité? Faut-il cacher nos enfants sous nos jupes quand même un homme pense nous approcher, nous aimer, et en l’occurrence aimer l’enfant d’un autre qui n’a pas su conserver ce qui, soi-disant, était ce qu’il avait de plus cher?

*  *  *  *  *

Parlant de dignité. La mienne on l’a toujours piétinée et alors, j’en ai honte aujourd’hui, je me suis laissé faire en bonne fille « sans caractère » . Le jour vint (une procession de journées, plutôt.) où Lui la déchiqueta en fines lanières pour qu’ainsi je puisse orner les traits épuisés de mon visage.

Peu à peu, depuis que D. est dans ma vie, j’étale les fragiles morceaux pour enfin pouvoir les recoller.

Espérons cette colle magique…

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31 janvier 2006

Mon « Ça » vous parle...

Salutation de jour ou de nuit!

Je vous présente mon « Ça » . C'est à dire Mademoiselle ma Conscience. IntrusElle, que je l'appelle. J'avais aussi songé à IncrustElle, mais elle manque un peu - beaucoup - d'assurance pour s'incruster ainsi dans quoi que ce soit qui soit trop, pas assez à son goût...

La clarté c'est mon affaire, je vous en passe un papier!

Mais si vous n'avez pas peur du brouillon, peut-être vous y retrouverez-vous dans ce monde qui est à la fois le mien et le vôtre mais surtout le leur; nos enfants, enfin ici il sera surtout question du mien.

« Ça » déboule dans ma tête comme un glissement de terrain, mais je crois que pour cette nuit, mieux vaut pour moi d'aller reposer mes yeux, mes doigts et ma tête... Si reposée puisse t'elle l'être demain matin pour mon cours de Création Littéraire à l'Université... Du moins, elle aura le temps, dans l'autobus, de se laisser border une bonne heure par la musique de mon casque d'écoute avant de subir la théorie magistrale de l'Acte Créateur exposé de si bon matin.

Bonne Nuit Mademoiselle IntrusElle.

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